En apprendre davantage sur les gens et leurs expériences dans l'industrie du sexe au Canada est l'objectif d'un nouveau projet de recherche financé par les Instituts de recherche en santé.
L'industrie du sexe, comme d'autres secteurs, est souvent plus importante, complexe et mal compris que les gens réalisent. Il s'agit d'une gamme de services et différents types de relations entre les personnes de différentes origines ethniques, économiques et éducatives. Pourtant, contrairement à la plupart des autres types de travail, le travail du sexe porte le lourd fardeau de la stigmatisation sociale, les préoccupations de sécurité et les questions juridiques, ce qui rend la santé et le bien-être des travailleurs et de leurs familles-, les gestionnaires et les clients-difficiles à atteindre et à maintenir.
Le projet comprend une variété d'organismes communautaires canadiens et une équipe internationale de chercheurs dirigée par un chercheur en sciences sociales à l'Université de Victoria. Grâce à la recherche menée dans les villes à travers le pays, l'équipe vise à mieux comprendre ce que notre société peut faire pour aider à améliorer l'environnement et la vie des personnes associées à l'industrie du sexe au Canada.
Selon une étude, la législation proposée concernant l’industrie du sexe perpétue les stéréotypes.
Des chercheurs de l’Université de Victoria soulignent les conclusions préliminaires de l’étude la plus importante et la plus exhaustive jamais menée au Canada sur l’industrie du sexe dans un mémoire (French version) adressé au Comité permanent de la justice et des droits de la personne qui est sur le point de commencer l’examen du Projet de loi C-36 — la législation proposée régissant l’industrie du sexe — le 7 juillet à Ottawa.